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Photo du rédacteurMarylene Jamaux

Stress, de spectateur à acteur

Dernière mise à jour : 15 sept. 2023


femme actrice de sa vie

Les temps changent… Doucement mais surement !


Longtemps cantonné dans une posture de soumission devant « l'autorité » médicale, le patient est de plus en plus encouragé à être acteur de sa santé.


A ce sujet, la 4eme journée mondiale de la sécurité des patients se déroulera le 17 septembre prochain. Récemment Instaurée par l’OMS, elle rappelle l’importance, pour les patients d’être acteurs, et non pas spectateurs, de leur propre sécurité, notamment dans le cadre des soins de santé.


Cette année, c’est d’ailleurs sur la participation des patients et de leurs familles aux soins de santé que l’accent sera mis.


En attendant que ces nouvelles évolutions portent leurs fruits, c’est déjà au quotidien que nous pouvons être acteur de notre bien-être. Et, cela passe par la prévention via une attention particulière à notre hygiène de vie.


S’il est un sujet d’actualité sur lequel la prévention peut porter ses fruits, c’est bien le stress. Au départ, simple indicateur d’une adaptation de l’organisme à une situation inhabituelle, il se transforme rapidement, si l’on n’y prend garde, en handicap majeur facteur de maladies.



De la petite contrariété au stress chronique

D’un niveau plus ou moins élevé, le stress est présent partout dans nos vies et touchent la plupart des personnes de manière ponctuelle ou chronique.


A petite dose, le stress est bon pour le corps et ce dernier sait parfaitement s’y adapter et le gérer. C’est quand le stress devient continu que notre organisme peine à faire face et que les premiers symptômes apparaissent. C’est le signe qu’il est grand temps de ralentir ou de changer quelque chose.


En plus d’un cout social élevé, le stress a un impact majeur sur la santé et la liste des troubles et maladies qu’il engendre est pour le moins conséquente :

  • troubles physiques : fatigue, douleurs, pertes de sommeil, perturbation de la digestion, difficultés de concentration, pertes de mémoire, affaiblissement de l’immunité, libido en berne, infertilité, maux de tête, grignotage…,

  • troubles émotionnels : irritabilité, troubles de l’humeur, anxiété…,

  • maladies : cardiovasculaires, dermatologiques, digestives, mentales, surpoids…



De spectateur à acteur

Si nous avons bien conscience d’être stressé, nous sous-estimons souvent le niveau de stress que nous subissons. Car son installation est progressive et le passage du stress aigu au stress chronique est insidieux.


Difficile à endiguer une fois installé, c’est ce basculement vers le stress chronique qui doit être éviter.


Si tous les facteurs favorisants ne peuvent être contournés, car il y aura toujours des imprévus, il est tout à fait possible d’agir en amont.


7 clés pour reprendre la main

Repenser deux ou trois points clés de son mode de vie peut déjà s’avérer très efficace.


1. Apprendre à bien dormir


La clé numéro 1 dans le stress, c’est surement le sommeil, moment de récupération mentale et physique incontournable. La perturbation du sommeil est d’ailleurs souvent un des premiers symptômes de la surdose de stress. Bien dormir nécessite, pour certaines personnes, de suivre quelques règles :

  • éviter ou diminuer les boissons et substances excitantes sur la totalité de la journée (caféine, théine, alcool…),

  • à l’approche du coucher, favoriser les activités de détente et éloigner les sources lumineuses fortes telles que les écrans. En agissant sur la glande pinéale (glande du sommeil dans le cerveau), ils retardent l’endormissement,

  • établir une routine du sommeil en se couchant et en se levant tous les jours à la même heure.


2. Revoir l'organisation du quotidien


Anticiper, planifier ce qui peut l’être permet de gagner du temps et évite la montée du stress de dernière minute.

  • Prévoir un planning réaliste qui prévoit des pauses et laisse la place aux imprévus. Et s’y tenir !

  • Hiérarchiser les taches (du quotidien ou au travail). Il n’est pas toujours nécessaire de répondre le jour même à une demande. Voir ce qui peut attendre et ce qui ne le peut pas.

  • Programmer des sessions de détente, de sport ou de loisirs.

  • Demander de l’aide à l’entourage si besoin. Certaines personnes ont tendance à tout prendre en charge. Apprendre à dire non peut être salvateur !


3. Optimiser l'alimentation

  • Consommer des repas équilibrés et riches en nutriments (légumes crus et cuits, graines germées, super-aliments, céréales complètes…)

  • Alléger le repas de soir pour favoriser l’endormissement et un bon sommeil

  • Boire suffisamment d’eau dans la journée


4. Débuter ou maintenir une activité physique


De préférence en plein air, de la marche au sport intensif, une activité physique est indispensable. En coupant avec le quotidien, elle permet de changer de rythme et de passer à autre chose, au moins pour un temps.

  • 30 minutes de marche par jour sont recommandées au minimum.


5. Entretenir sa vie sociale


« L’Homme est un animal social »* et il a besoin d’être accompagné. Il semble donc vital de cultiver des relations sociales enrichissantes, d’intégrer à sa vie des loisirs ou des activités qui favorisent les échanges et nourrissent notre personnalité. Ces moments étant aussi l’occasion d’éloigner (du moins pour un temps) les tracas et le stress.



6. Recourir aux soins naturels


Des plantes aux compléments alimentaires, beaucoup de solutions sont disponibles pour endiguer un stress qui monte exagérément.


En phytothérapie, :

  • éleuthérocoque, rodhiole, ashwaghanda… (ampoules ou gélules) pour remettre le stress à un niveau acceptable,

  • passiflore, houblon, valériane…. (ampoules ou gélules) pour aider à l'endormissement.


En aromathérapie :

  • les huiles essentielles de lavande, marjolaine des jardins ou encore camomille romaine... feront merveilles pour apaiser dans les moments les plus difficiles.


En micro-nutrition

Dès les premiers signes de stress, le magnésium vient à manquer mais pas seulement. En plus de veiller à corriger son alimentation si besoin, des compléments peuvent être ajoutés :

  • des vitamines B : elles sont apaisantes du système nerveux et nécessaires à la mémorisation, au sommeil et au maintien des facultés cognitives. Elles sont intéressantes en prévention de la dépression. La spiruline ou le pollen en sont des sources intéressantes.

  • des oméga 3 : ces huiles polyinsaturées aux propriétés anti-inflammatoires. Elles favorisent la production des « neuro-hormones » de l’énergie et de la bonne humeur et améliorent la résistance au stress. Les huiles de lin, de noix ou de colza crues ainsi que les poissons gras types sardines ou maquereaux sont riches en oméga 3. Si besoin, des capsules d'huiles de poissons peuvent venir compléter l'apport.

  • du magnésium : car il intervient dans l'activation de centaines d'enzymes indispensables au bon fonctionnement du corps, mais aussi dans la gestion du stress et de l’humeur. Il se trouve notamment dans les noix, les amandes et les légumineuses mais aussi sous forme liquide (magnésium marin) ou comprimés.


Avec des techniques de détente

Méditation, yoga, respiration profonde, massage, réflexologie, luminothérapie… Il y a l’embarras du choix et ces méthodes ont aujourd’hui fait leurs preuves dans le domaine du stress.


Enfin, dans le tumulte du quotidien, il n’est pas toujours aisé de s’y retrouver. Tenir un « journal de bord » en y déposant les ressentis et les difficultés peut s’avérer éclairant.


Garder à l’esprit que les manifestations d’un excès de stress sont souvent « le haut de l’iceberg » et qu’il est nécessaire d’aller en chercher les causes profondes. Si besoin, demander l’aide d’un professionnel.



Pour aller plus loin :




*Aristote

Crédit photo : ArthurHidden on Freepik


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