En cette rentrée de septembre si particulière, il est bien difficile d’échapper au stress ambiant.
A la manière d’une tension longue et durable, cette « charge mentale » finit par nous vider de notre énergie et c’est le manque de vitalité qui nous guette.
Aussi, vous rêvez peut-être d’une plante qui vous redonne du tonus, autant physique qu’intellectuel. Et bien ne cherchez plus, la nature met à notre disposition l’éleuthérocoque !
Sous ce nom un peu barbare, se cache une plante des plus utilisée.
Bien positionnée dans la pharmacopée chinoise, les racines de l’éleuthérocoque (Eleuthérocoque senticosus) sont utilisées depuis longtemps.
Elles sont dites adaptogènes. C’est-à-dire qu’elles redonnent à l’organisme des ressources pour résister aux différents types de stress rencontrés. Ceci en calmant ce qui est en surrégime et en stimulant ce qui est faible.
Quand la choisir ?
L’éleuthérocoque intervient notamment pour retrouver ou augmenter l’énergie dans :
la fatigue nerveuse et/ou physique,
la baisse de la concentration, de la mémoire,
la lutte contre les agressions virales.
Elle est particulièrement intéressante chez les convalescents, les personnes âgées ou les étudiants en période d’examens.
Bien qu’habituellement conseillée en hiver, elle a toute sa place en cette saison.
Comment la prendre ?
Les racines d’Éleuthérocoque* se trouvent sous différentes formes.
Parmi les plus faciles à utiliser, les gélules et la teinture mère :
en gélules : de 500 mg à 3 g par jour, réparties en plusieurs prises,
en teinture mère : 2 ml de teinture le matin et le midi, à diluer dans un peu d'eau (dosage à adapter avec votre thérapeute si besoin).
Les prises se font de préférence avant 16h pour éviter les difficultés d’endormissement.
Sur quelle durée ?
La cure se déroule sur 3 à 4 semaines au bout desquelles les effets sont évalués. Si besoin, elle se prolonge un mois de plus avec une pause d’une semaine au bout du premier mois.
Bien entendu, en naturopathie, le maitre mot reste la prévention et l’équilibre de santé global.
Donc ne pas attendre d’être « au bout du rouleau » pour se supplémenter. Et on ne profite pas non plus de l’énergie récupérée pour entreprendre des travaux titanesques !
Belle découverte.
*Pas d’utilisation avant 12 ans, chez la femme enceinte et allaitante et chez les personnes présentant une tension artérielle élevée. En cas de traitement médical, demandez l’avis à un personnel de santé.
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